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"Vous êtes idolâtres car vous priez les statues"

  • refaelbastard
  • 4 nov.
  • 11 min de lecture

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Réponse à l'affirmation protestante : "Vous êtes idolâtres car vous priez les statues"


Introduction


L'une des objections les plus fréquentes adressées aux catholiques par certains protestants évangéliques concerne l'usage des statues et des images dans le culte. Cette accusation d'idolâtrie se fonde généralement sur une lecture du Décalogue, particulièrement ce qui est communément appelé le "deuxième commandement". Cet article propose une analyse rigoureuse du texte biblique cité, un examen de la doctrine catholique, et une clarification des malentendus qui alimentent cette polémique.


I. Contexte et rappel du chapitre précédent (Exode 19)


Avant d'analyser Exode 20, il est essentiel de comprendre le contexte narratif et théologique dans lequel s'inscrit le Décalogue.


Le chapitre 19 de l'Exode relate l'arrivée des Israélites au mont Sinaï, trois mois après leur sortie d'Égypte. Dieu y établit son alliance avec Israël : "Vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte" (Ex 19:6). Le peuple doit se sanctifier pendant trois jours en préparation de la théophanie divine.


Le contexte est celui d'une alliance solennelle entre YHWH et son peuple. Dieu descend sur la montagne dans le feu, la fumée et le tonnerre, manifestant sa sainteté redoutable. Moïse monte sur la montagne pour recevoir les paroles de Dieu destinées à structurer la vie religieuse, morale et sociale d'Israël.


C'est dans ce cadre de révélation divine directe et d'établissement d'une relation exclusive entre YHWH et Israël que se situe le Décalogue du chapitre 20.


II. Analyse exégétique d'Exode 20:1-5


Verset 1 : "Alors Dieu prononça toutes les paroles que voici"


Ce verset introduit solennellement le Décalogue. L'expression souligne que ce qui suit provient directement de Dieu lui-même, sans intermédiaire humain. C'est une parole d'autorité absolue qui fonde l'identité du peuple d'Israël.


Verset 2 : "Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison d'esclavage"


Ce verset n'est pas simplement une introduction, mais constitue le fondement théologique de tous les commandements qui suivent. Dieu se présente :

- Par son nom (YHWH, le Seigneur)

- Par son action salvifique (la libération de l'esclavage)

- Par sa relation particulière avec Israël ("ton Dieu")


L'obéissance aux commandements n'est donc pas une condition préalable à la relation avec Dieu, mais une réponse à sa grâce libératrice déjà manifestée. Les commandements découlent de l'alliance, ils ne la créent pas.


Verset 3 : "Tu n'auras pas d'autres dieux en face de moi"


L'hébreu dit littéralement : "Il n'y aura pas pour toi d'autres dieux devant ma face".


Cette formulation affirme le monothéisme pratique : YHWH exige une fidélité exclusive. Dans le contexte du Proche-Orient ancien, où le polythéisme était universel, cette exigence était révolutionnaire. Il ne s'agit pas d'abord de nier l'existence d'autres divinités (le monothéisme théorique viendra plus tard), mais d'interdire leur culte.


L'expression "devant ma face" suggère l'idée d'une présence rivale : aucune divinité ne doit être mise en compétition avec YHWH pour la loyauté d'Israël.


Verset 4 : "Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre"


Ce verset précise et prolonge le verset 3. Il ne s'agit pas d'une interdiction absolue de toute représentation artistique, mais d'une interdiction de fabriquer des images cultuelles destinées à représenter des divinités.


L'énumération "cieux, terre, eaux" reprend la totalité du cosmos selon la conception ancienne. Le texte vise les représentations des divinités païennes associées à ces différents domaines : dieux célestes (Baal, le soleil, la lune), divinités terrestres (Baal, Astarté), divinités aquatiques (Yam, Dagon).


Verset 5 : "Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte"


Ce verset est crucial pour l'interprétation correcte du passage. Il explicite clairement ce qui est interdit : la prosternation cultuelle et le service religieux rendus à ces images.


Le texte hébreu dit littéralement : "Tu ne te prosterneras pas devant eux et tu ne les serviras pas". Le pronom "eux" renvoie aux "autres dieux" du verset 3, représentés par les images du verset 4.


L'interdiction porte donc sur :

1. L'adoration (prosternation)

2. Le culte (service religieux)

3. Rendus à d'autres dieux


III. Les chérubins : Dieu se contredit-il ?


L'une des preuves les plus évidentes que l'Exode 20:4 n'interdit pas toute représentation artistique se trouve dans les instructions divines elles-mêmes, quelques chapitres plus loin.


Exode 25:18-22 - Les chérubins de l'Arche d'Alliance


> "Tu feras deux chérubins d'or ; tu les feras d'or battu, aux deux extrémités du propitiatoire [...] Les chérubins étendront les ailes vers le haut, protégeant de leurs ailes le propitiatoire, et se faisant face l'un l'autre [...] C'est là que je me manifesterai à toi" (Ex 25:18-22).


Dieu ordonne explicitement à Moïse de fabriquer des images sculptées de créatures célestes (les chérubins) pour le lieu le plus saint : l'Arche d'Alliance, symbole de la présence divine.


Exode 26:31 - Le voile du sanctuaire


Le voile séparant le Saint des Saints devait être orné de chérubins brodés : "Tu feras un voile de pourpre violette et écarlate, de cramoisi et de fin lin retors ; on y fera des chérubins, œuvre d'artisan" (Ex 26:31).


Nombres 21:8-9 - Le serpent d'airain


Lorsque le peuple est frappé par des serpents venimeux, Dieu ordonne à Moïse : *"Fais-toi un serpent brûlant et place-le sur un étendard. Quiconque aura été mordu et le regardera vivra"* (Nb 21:8).


Ce serpent d'airain, fabriqué sur ordre divin, deviendra plus tard un objet de vénération illégitime (2 R 18:4), illustrant que le problème n'est pas l'objet lui-même, mais l'usage qu'on en fait.


1 Rois 6:23-29 - Le Temple de Salomon


Le Temple de Salomon, construit selon les instructions divines, était richement décoré :

- Deux chérubins géants en bois d'olivier recouvert d'or (1 R 6:23-28)

- Des sculptures de chérubins, palmiers et fleurs sur les murs (1 R 6:29)

- Des représentations d'animaux (1 R 7:25-29)


Conclusion de cette section


Si Exode 20:4 interdisait absolument toute représentation figurative, Dieu se contredirait lui-même en ordonnant la fabrication de ces images quelques chapitres plus tard. Cette contradiction apparente révèle que l'interprétation protestante stricte est erronée.


L'interdiction porte sur les images idolâtriques, c'est-à-dire les représentations d'autres dieux destinées à recevoir un culte d'adoration, non sur toute représentation artistique à des fins pédagogiques, commémoratives ou ornementales.


IV. La prosternation ne signifie pas nécessairement l'adoration


Un autre malentendu fréquent concerne la signification de la prosternation dans la Bible. En hébreu, le verbe se prosterner ne signifie pas automatiquement "adorer". Il désigne un geste de respect profond dont la signification dépend du contexte et de l'intention.


Exemples bibliques de prosternations non-adoratrices


1. Abraham devant les fils de Heth (Genèse 23:7, 12)

Abraham se prosterne devant des païens pour négocier l'achat d'une sépulture. Il s'agit manifestement d'un signe de respect social, non d'adoration.


2. Jacob devant Ésaü (Genèse 33:3)

"Jacob se prosterna sept fois à terre avant d'aborder son frère". Jacob honore son frère aîné, il ne l'adore pas.


3. Les frères de Joseph (Genèse 42:6 ; 43:26)

Les frères de Joseph se prosternent devant lui, accomplissant ainsi le songe prophétique. Cette prosternation exprime la soumission politique et le respect, non l'adoration divine.


4. Le prophète Nathan devant David (1 Rois 1:23)

Le prophète Nathan se prosterne devant le roi David. Un prophète de Dieu ne commettrait pas d'idolâtrie.


5. Obadias devant Élie (1 Rois 18:7)

Obadias, intendant craignant Dieu, se prosterne devant le prophète Élie en signe de respect.


6. La Sunamite devant Élisée (2 Rois 4:37)

Après la résurrection de son fils, la femme "se jeta à ses pieds et se prosterna" devant Élisée. C'est un geste de gratitude profonde.


7. Josué devant l'ange (Josué 5:14)

Josué se prosterne devant le chef de l'armée du Seigneur, qui accepte cette prosternation sans protestation, car elle reconnaît l'autorité divine que l'ange représente.


Le contexte détermine la signification


Ces exemples démontrent que la prosternation biblique peut exprimer :

- Le respect social ou politique

- La gratitude

- La supplication

- La reconnaissance d'une autorité

- L'adoration (uniquement dans un contexte cultuel)


Ce qui détermine si une prosternation est idolâtrique, c'est l'intention du cœur et le contexte, non le geste physique lui-même.


V. La position de l'Église catholique sur l'idolâtrie


Le Catéchisme de l'Église catholique (CEC)


L'Église catholique condamne fermement l'idolâtrie. Le Catéchisme est explicite :


> "L'idolâtrie ne concerne pas seulement les faux cultes du paganisme. Elle reste une tentation constante de la foi. Elle consiste à diviniser ce qui n'est pas Dieu. Il y a idolâtrie dès lors que l'homme honore et révère une créature à la place de Dieu" (CEC 2113).


> "L'idolâtrie est une perversion du sens religieux inné de l'homme. L'idolâtre est celui qui 'rapporte à n'importe quoi plutôt qu'à Dieu son indestructible notion de Dieu'" (CEC 2114).


L'Église enseigne que l'adoration (latria en latin) est due à Dieu seul. Rendre à une créature le culte d'adoration réservé à Dieu constitue le péché d'idolâtrie.


Les Dix Commandements selon la tradition catholique


L'Église catholique maintient l'interdiction de l'idolâtrie comme premier commandement : "Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi", qui inclut l'interdiction des idoles.


Cette formulation intègre Exode 20:3-5 dans un seul commandement, soulignant que l'interdiction des images est subordonnée à celle d'adorer d'autres dieux.


VI. Distinction entre vénération et adoration


La théologie catholique établit une distinction précise entre différents types d'honneur :


1. Latrie (adoration) - Réservée à Dieu seul


L'adoration (latria) est le culte suprême rendu à Dieu seul, reconnaissant :

- Sa divinité

- Sa souveraineté absolue

- Sa transcendance

- Son droit exclusif au culte religieux suprême


Aucun saint, aucune image, aucune créature ne reçoit ce culte.


2. Dulie (vénération) - Honneur rendu aux saints


La vénération (dulia) est l'honneur respectueux rendu aux saints en tant que serviteurs exemplaires de Dieu. Elle reconnaît :

- Leur sainteté acquise par la grâce divine

- Leur fidélité héroïque à Dieu

- Leur intercession auprès de Dieu

- Leur exemplarité pour les chrétiens


Cette vénération ne substitue pas les saints à Dieu ; elle honore en eux l'œuvre de Dieu.


3. Hyperdulie - Vénération spéciale de Marie


Marie reçoit un honneur supérieur (hyperdulia) en raison de sa dignité unique de Mère de Dieu (Theotokos), mais cet honneur reste infiniment distinct de l'adoration réservée à Dieu.


Fondement scripturaire de cette distinction


La Bible elle-même opère ces distinctions. L'Apocalypse montre que les anges et les élus au ciel peuvent recevoir l'honneur, mais pas l'adoration :


- Refus de l'adoration : Quand Jean veut se prosterner devant l'ange, celui-ci refuse : "Garde-toi de le faire ! Je suis un serviteur comme toi [...] C'est Dieu que tu dois adorer" (Ap 19:10 ; 22:8-9). L'ange refuse l'adoration (le culte divin).


- Acceptation de l'honneur : Pourtant, ailleurs, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant l'Agneau (Ap 5:8), et les anges reçoivent l'honneur dû à leur rang (Hébreux 1:6, selon certaines traductions).


VII. L'Église demande-t-elle de "prier les statues" ?


Aucun texte ecclésial ne demande de prier les statues


Contrairement à l'accusation protestante, aucun document de l'Église catholique n'enseigne que les fidèles doivent "prier les statues" ou les adorer.


Les images et statues sont considérées comme des supports pédagogiques et des aides à la dévotion, non comme des objets de culte en eux-mêmes.


La distinction fondamentale : image versus prototype


La théologie catholique des images, héritée des Pères de l'Église, opère une distinction capitale entre :

- L'image (l'objet matériel : statue, icône, peinture)

- Le prototype (la personne représentée : le Christ, Marie, un saint)


Lorsqu'un catholique prie devant une statue de la Vierge Marie, il ne prie pas la statue (matière inerte), mais Marie elle-même, la personne vivante au ciel. L'image sert de point focal pour la prière, exactement comme une photographie d'un être cher aide à penser à cette personne.


Analogie : Personne n'accuserait quelqu'un d'idolâtrie pour embrasser la photographie d'un être cher ou pour la contempler affectueusement. La photographie n'est pas la personne, mais elle la représente et facilite la relation.


VIII. La doctrine catholique sur la vénération des images


Le Concile de Nicée II (787)


Le Septième Concile Œcuménique a défini de manière définitive la doctrine catholique sur les images sacrées, en réponse à la crise iconoclaste :


> "Nous décrétons avec toute rigueur et soin que, à l'instar de la représentation de la croix précieuse et vivifiante, les vénérables et saintes images, qu'elles soient peintes, en mosaïque ou de toute autre matière appropriée, doivent être placées dans les saintes églises de Dieu [...] Car plus fréquemment elles sont vues par leur représentation imagée, plus ceux qui les regardent sont amenés à se souvenir des prototypes, à les aimer et à leur témoigner respect et vénération honorable, mais certainement pas l'adoration véritable qui, selon notre foi, ne convient qu'à la seule nature divine."


Le Concile établit clairement :

1. Les images sont légitimes et utiles

2. Elles reçoivent un honneur relatif (qui passe au prototype)

3. Elles ne reçoivent pas l'adoration (latreia)


Le Concile de Trente (1563)


Face aux critiques protestantes, le Concile de Trente a réaffirmé la doctrine traditionnelle :


> "Les images du Christ, de la Vierge Mère de Dieu et des autres saints doivent être conservées et maintenues, particulièrement dans les églises, et on doit leur rendre l'honneur et la vénération qui leur sont dus, non pas parce qu'on croirait qu'il y a en elles quelque divinité ou quelque vertu justifiant ce culte [...] mais parce que l'honneur qui leur est rendu se rapporte aux prototypes que ces images représentent" (Session XXV).


Le Concile précise :

- Les images n'ont pas de pouvoir divin intrinsèque

- L'honneur passe à travers l'image vers la personne représentée

- Cette pratique est conforme à la Tradition apostolique


Le Catéchisme de l'Église catholique


Le Catéchisme actuel (1994) synthétise cette doctrine :


> "Le culte chrétien des images n'est pas contraire au premier commandement qui proscrit les idoles. En effet, 'l'honneur rendu à une image remonte au modèle original', et 'celui qui vénère une image, vénère en elle la personne qui y est représentée'. L'honneur rendu aux saintes images est une 'vénération respectueuse', non une adoration qui ne convient qu'à Dieu seul" (CEC 2132).


> "Les saintes images, présentes dans nos églises et nos maisons, sont destinées à éveiller et à nourrir notre foi au mystère du Christ. À travers l'icône du Christ et de ses œuvres de salut, c'est Lui que nous adorons. À travers les saintes images de la Sainte Mère de Dieu, des anges et des saints, nous vénérons les personnes qui y sont représentées" (CEC 2131).


Fondement théologique : l'Incarnation


La légitimité des images sacrées dans la foi chrétienne repose sur le dogme de l'Incarnation :


> "Le Fils de Dieu s'est fait homme, il a assumé une nature humaine visible. 'Ce Dieu invisible se rend visible' (préface de Noël). C'est pourquoi on peut faire des images de Dieu. Chez les Juifs, les images étaient interdites à cause de l'invisibilité de Dieu. Dans l'ancienne Alliance, Dieu n'avait pas de forme visible. Mais en Jésus-Christ, Dieu s'est donné une forme humaine : 'Celui qui m'a vu a vu le Père' (Jn 14,9)" (CEC 1159-1161).


Puisque Dieu lui-même a choisi de devenir visible en Jésus-Christ, représenter le Christ dans l'art sacré n'est pas une violation du commandement, mais une célébration de l'Incarnation.


IX. Les malentendus protestants : analyse critique


1. Confusion entre l'image et ce qu'elle représente


L'objection protestante commet souvent l'erreur de traiter l'image et son prototype comme identiques. Or, aucun catholique ne croit que la statue est le saint lui-même. Cette confusion révèle une incompréhension fondamentale de la pratique catholique.


2. Lecture acontextuelle d'Exode 20


Comme démontré précédemment, isoler Exode 20:4 de son contexte (le culte des idoles païennes) et ignorer les passages où Dieu ordonne des représentations artistiques conduit à une interprétation contradictoire et insoutenable.


3. Ignorance de la Tradition apostolique


Les premiers chrétiens utilisaient déjà des images dans les catacombes (IIe-IIIe siècles) : le Bon Pasteur, le poisson (ΙΧΘΥΣ), des scènes bibliques. La tradition iconographique chrétienne est attestée dès les origines.


4. Anachronisme théologique


Imposer une herméneutique moderne et littéraliste à des textes de l'Antiquité orientale, sans considération pour le contexte culturel et religieux, aboutit à des contresens.


X. Conclusion


L'accusation d'idolâtrie portée contre l'Église catholique repose sur une triple méprise :


1. Exégétique : Une lecture décontextualisée d'Exode 20:4-5, ignorant que l'interdiction porte sur les images d'autres dieux destinées à l'adoration, non sur toute représentation artistique.


2. Théologique : Une incompréhension de la distinction entre adoration (réservée à Dieu seul) et vénération (honneur rendu aux saints comme serviteurs de Dieu).


3. Pratique : Une confusion entre l'image matérielle et le prototype qu'elle représente, alors qu'aucun catholique ne croit que l'image elle-même possède une divinité.


La cohérence interne de l'Écriture (Dieu ordonnant lui-même la fabrication de chérubins), l'enseignement constant de l'Église, et la pratique des premiers chrétiens démontrent que l'usage pédagogique et dévotionnel des images sacrées n'est ni idolâtrie ni violation du commandement divin.


L'Église catholique ne demande pas à ses fidèles de "prier les statues", mais d'honorer les saints représentés par ces images, tout en réservant l'adoration à Dieu seul. Cette pratique, enracinée dans le mystère de l'Incarnation et la Tradition apostolique, constitue un témoignage légitime de la foi chrétienne.


Le dialogue œcuménique authentique exige une compréhension charitable et précise des positions de l'autre. Espérons que cette clarification contribuera à dissiper les malentendus et à favoriser une discussion plus fructueuse entre catholiques et protestants sur ce sujet sensible.

 
 
 

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